Jeunes de 11–12 ans
À cet âge, les enfants deviennent plus sensibles au jugement social. L’acceptation par les pairs et l’appartenance à un groupe
influent davantage sur l’image qu’ils se font d’eux-mêmes et leur comportement.
La vidéo en direct
La vidéo en direct, comme cela se fait travers une appli de synchro ou une plateforme de jeu, permet aux préados d’exprimer leur
créativité à leur façon en temps réel et d’interagir directement avec d’autres utilisateurs. Leur auditoire, cependant, ne se
limite pas toujours à leurs amis.
-
Il est possible de faire des captures d’écran à partir d’une vidéo et d’enregistrer la vidéo proprement dite à l’aide
d’un logiciel spécial. Dès lors, ces images peuvent facilement être utilisées à mauvais escient pour mettre un préado
dans l’embarras ou lui causer du tort.
-
Il y a des applis, des plateformes et des sites qui offrent peu d’options au niveau des paramètres de confidentialité,
de sorte que les préados ne savent pas toujours devant qui ils se produisent. Il peut y avoir des adultes parmi leurs
abonnés ou leur auditoire.
-
L’impression d’intimité que les préados peuvent avoir lorsqu’ils font de la vidéo en direct peut les amener à dévoiler
trop d’informations personnelles. Même sans donner leur vrai nom, ils peuvent dévoiler leur identité ou leur
localisation d’autres façons.
-
Les spectateurs peuvent commenter ce qu’ils voient, ce qui expose les préados à la cyberintimidation, aux discours
haineux, aux questions déplacées et au harcèlement.
-
Les mentions « J’aime » fonctionnent comme une cote d’approbation et de popularité et peuvent influencer les
décisions des préados par rapport à ce qu’ils mettent en ligne.
-
De nombreuses applications et plateformes de vidéo en direct permettent d’envoyer des messages privés; cette option est
souvent activée par défaut, permettant à n’importe qui de communiquer directement avec un préado.
-
Lorsque des préados REGARDENT des vidéos en direct : Comme il s’agit d’une diffusion en direct, le
contenu ne peut pas toujours être modéré, et donc tout peut arriver (langage explicite, scènes de sexe, violence, etc.).
-
Familiarisez-vous avec les applis, les plateformes et les sites Web que votre préado utilise pour diffuser ou regarder
des vidéos en direct. Passez en revue les paramètres de confidentialité, les contrôles parentaux (s’il y a lieu) et le
mécanisme de signalement des contenus et des comportements inappropriés.
-
Si votre enfant a moins de 13 ans, vérifiez les conditions d’utilisation des applis, sites Web et plateformes :
plusieurs déconseilleront l’ouverture d’un compte.
-
Aidez votre préado à configurer ses paramètres de confidentialité. Avec un compte privé, l’utilisateur peut accepter ou
refuser des abonnés, décider qui peut voir ses vidéos et limiter les messages entrants à ses abonnés. Rappelez à votre
préado de n’accepter parmi ses abonnés que des personnes qu’il connaît dans la vraie vie.
-
Souvent, les préados se diffusent en direct le soir dans leur chambre, à l’insu de leurs parents ou pendant que ceux-ci
dorment. On vous suggère de retirer les appareils de la chambre de votre préado avant le coucher et peut-être aussi de
désactiver le Wi-Fi.
-
Parlez à votre préado des conséquences de la vidéo en direct. Ce n’est déjà pas facile d’effacer ses traces numériques,
et ça l’est d’autant plus de reprendre des images qu’on a diffusées aux yeux de tous.
-
Expliquez-lui qu’une capture d’écran ou une vidéo tirée d’une diffusion en direct peut être utilisée contre un préado
pour le mettre dans l’embarras ou lui causer du tort. Cliquez
cyberaide.ca/sextorsion pour vous renseigner sur la sextorsion et les moyens
de se protéger.
-
Soyez là pour votre préado et maintenez un climat propice au dialogue. Ne manquez pas de lui rappeler qu’il peut vous
demander de l’aide en tout temps sans craindre de s’exposer à des conséquences et faites-lui bien comprendre qu’il n’est
jamais trop tard pour demander de l’aide.
Applis
Les applis (jeux, musique, vidéos, etc.) sont pour les jeunes des moyens de divertissement, mais à cet âge, les applis de
clavardage, de messagerie et de textage deviennent leurs canaux privilégiés pour communiquer avec leurs proches et amis. Comme
parent ou gardien, vous devez savoir à quoi servent ces applis et connaître les risques auxquels votre enfant s’expose en les
utilisant.
-
Certains services ou applis portent l’utilisateur à croire que ses informations, photos ou vidéos ne sont partagées que
temporairement. Or, il existe des façons pour d’autres utilisateurs de capturer ces informations (p. ex. en faisant
une capture d’écran avec SnapchatMD).
-
Plusieurs applis utilisent des services de géolocalisation qui, une fois activés sur l’appareil, permettent de
déterminer la position de l’utilisateur grâce à la technologie GPS. Certaines applis encouragent l’utilisateur à
annoncer sa présence quelque part (check-in) ou à partager sa position, tandis que d’autres partageront sa position sans
son intervention.
-
Certaines applis peuvent être « cachées » sur l’appareil. Il est possible de cacher des applis sur un
appareil en dissimulant leurs icônes ou en les plaçant dans un dossier pour qu’elles ne soient pas visibles au premier
coup d’œil.
-
Les applis offertes en téléchargement gratuit proposent parfois des achats intégrés (munitions dans un jeu de tir,
filtres spéciaux pour les photos, etc.) qui peuvent faire grimper les coûts rapidement.
-
Il faut toujours télécharger les applis à partir de magasins officiels comme iTunesMD et Google
PlayMD. Sur d’autres sites, on peut trouver des applis illégitimes qui, sous des noms identiques ou analogues à
ceux des versions originales, contiennent des programmes malveillants ou des virus.
-
D’autres risques associés aux applications de jeu, de clavardage, de messagerie et de médias sociaux sont mentionnés
plus loin, sous les rubriques correspondantes.
-
Familiarisez-vous avec les applis en vogue que votre préado veut télécharger. À quoi servent-elles? Comment
l’information est-elle partagée? Quels renseignements faut-il fournir pour ouvrir un compte? Quelles sont les conditions
d’utilisation? Certaines applis exigent que leurs utilisateurs soient âgés d’au moins 13 ans pour ouvrir un compte.
-
Examinez le contenu de l’appli. Est-il adapté à l’âge de votre enfant? Est-il possible de signaler des contenus
inappropriés?
-
Familiarisez-vous avec les fonctions de contrôle parental sur les téléphones intelligents et les tablettes. Certains
appareils permettent aux parents d’activer des restrictions applicables à certaines applis et fonctions de l’appareil
ainsi qu’à des sites de médias sociaux et à des contenus en ligne. Par exemple, sur les appareils iPhone et iPad, on
peut « Activer les restrictions » sous l’icône « Réglages ».
-
Prenez note des pseudonymes et des mots de passe de votre préado ainsi que des adresses courriel qu’il utilise pour
chaque appli. Assurez-vous que ces informations de connexion ne révèlent rien sur son identité.
-
Expliquez à votre préado que vous exercerez un droit de regard sur ses activités en ligne et établissez ensemble des
règles entourant les textos, les médias sociaux et les jeux (avec qui? sur quelles applis?).
-
Faites-lui bien comprendre qu’un internaute peut très bien se faire passer pour autrui. Sur Internet, il est facile de
se faire passer pour plus âgé ou plus jeune qu’on l’est en réalité.
-
Rappelez à votre préado qu’il est facile de perdre le contrôle des textos, photos et vidéos que l’on transmet avec des
applis. Il faut faire attention à ce qu’on partage et se demander si quelqu’un pourrait s’en servir à mauvais escient.
-
Expliquez-lui qu’il faut toujours télécharger les applis à partir de magasins officiels comme iTunesMD et
Google PlayMD. Sur d’autres sites, on peut trouver des applis illégitimes qui, sous des noms identiques ou
analogues à ceux des versions originales, contiennent des programmes malveillants ou des virus.
Caméras
Qu’il s’agisse de prendre un égoportrait vite fait ou une vidéo d’un bottle flip parfait, les préados se servent d’une
caméra pour capturer autant leur façon de voir les choses que ce qu’ils voient dans le monde qui les entoure. Même s’il est
toujours agréable de partager ses expériences, les parents et les préados doivent aussi comprendre que les images prises par la
caméra peuvent se retrouver ailleurs.
-
Certains services ou applis portent l’utilisateur à croire que ses informations (photos et vidéos y comprises) ne sont
partagées que temporairement et qu’il n’a donc rien à craindre, mais il faut être vigilant. Ces images peuvent être
capturées et retransmises à autrui.
-
Lorsqu’un jeune fait de la vidéo en direct avec la caméra de son appareil, les images peuvent quand même être
enregistrées à son insu.
-
À moins de connaître l’autre personne, les jeunes n’ont aucun moyen de savoir à qui ils ont vraiment affaire. Des images
préenregistrées peuvent être diffusées en continu pour faire croire aux jeunes qu’ils conversent « en
direct » avec leur interlocuteur.
-
Voyez avec votre préado comment activer les contrôles et ajuster les paramètres de confidentialité de ses applis ou
services pour restreindre l’auditoire de ses photos et vidéos. Souvent, les applis sont réglées par défaut sur
« public ». En revanche, si le profil est « privé », l’accès aux publications ne sera permis
qu’aux utilisateurs approuvés, aux « amis » ou aux « abonnés ».
-
Voyez comment votre préado se sert de la caméra sur ses appareils et gardez l’œil sur les messages et les photos et
vidéos qu’il met en ligne.
-
Expliquez à votre préado qu’il est possible de capturer des images d’une conversation vidéo en direct. Du moment qu’une
photo est envoyée ou enregistrée par quelqu’un, on ne contrôle plus sa diffusion.
-
Expliquez à votre préado qu’il est illégal de produire, de posséder ou de distribuer des photos nues ou sexuellement
explicites d’enfants de moins de 18 ans, même si elles viennent de ses pairs.
-
Dites-lui que si quelqu’un lui demande une photo ou veut engager une conversation vidéo avec lui et faire des choses qui
sont inappropriées ou qui paraissent « bizarres », il doit cesser toute conversation avec cette personne et
prévenir un adulte de confiance.
-
Discutez régulièrement avec votre préado des personnes avec qui il a des conversations vidéo sur Internet.
-
Rappelez-lui que s’il commet une erreur ou se sent dépasser par une situation, il pourra toujours compter sur vous pour
l’aider à s’en sortir.
Clavardage, messagerie et textage
Les applis de clavardage, de messagerie et de textage offrent aux préados des moyens rapides, amusants et créatifs de
communiquer directement avec leurs pairs. Or, l’âge minimal requis par les fabricants de ces applis est souvent de 13 ans. Cette
forme de communication a beau être amusante, elle fait néanmoins tomber les limites sociales qui tempèrent normalement les
interactions en face à face. Du coup, les transgressions de limites personnelles peuvent survenir plus rapidement et plus
aisément, créant des conditions propices au partage d’informations intimes et à des gestes inappropriés ou blessants.
-
Il peut arriver que des préados participent à des conversations privées ou partagent des informations ou des photos à
caractère privé, sans penser aux conséquences.
-
Les préados acceptent parfois des demandes d’amitié ou d’ajout de la part de personnes qu’ils ne connaissent pas en
vrai.
-
Certaines applications de messagerie anonyme permettent aux préados de converser facilement avec des inconnus.
-
Les historiques de conversation ne sont pas toujours conservés. Certaines applis de clavardage et de messagerie les
conservent, mais permettent aussi de les effacer facilement d’un simple glissement de doigt.
-
Examinez les conditions d’utilisation des applis ou programmes de clavardage pour savoir quel est l’âge minimal requis
par le fabricant et comment signaler les contenus et les messages inappropriés.
-
Vérifiez que le programme de clavardage ou de messagerie de votre préado est réglé de telle sorte que personne ne puisse
engager la conversation avec lui sans sa permission.
-
Prenez note des mots de passe de votre préado, de ses pseudonymes et des amis avec qui il communique sur Internet.
-
Voyez avec qui votre préado communique et quelles sont les fonctions ou applis dont il se sert pour envoyer ses textos
et ses messages.
-
Assurez-vous que votre préado utilise toujours un pseudonyme et une photo de profil qui ne révèlent ni son âge, ni son
lieu de résidence, ni ses intérêts.
-
Faites bien comprendre à votre préado qu’un internaute peut très bien se faire passer pour autrui. Un internaute peut
prétendre être plus âgé ou plus jeune qu’il ne l’est en réalité ou utiliser à des fins malveillantes les informations,
photos ou vidéos qui lui sont transmises.
-
Expliquez à votre préado l’importance de ne pas répondre à des messages harcelants, dérangeants ou inattendus et de
conserver ce genre de messages.
-
Dites-lui de se fier à son instinct et de bloquer toute personne qui lui pose des questions qui le troublent. Dites-lui
aussi qu’il peut vous rapporter ces conversations à vous ou à un adulte de confiance sans craindre de s’exposer à des
conséquences.
-
Expliquez à votre préado comment sortir d’une conversation qui prend une tournure non désirée. Il y a des moyens directs
de se sortir d’une situation inconfortable; on peut par exemple refuser de faire quelque chose en disant « Je ne
veux pas » ou couper la communication avec la personne en cessant de répondre à ses messages et en la bloquant ou
en la retirant de sa liste de contacts. Il y a aussi des façons indirectes de mettre fin à une conversation; on peut par
exemple trouver une excuse du genre « Je dois partir, on m’attend » ou imputer la faute aux parents :
« Ma mère peut inspecter mon ordinateur à tout moment et me mettre des conséquences ».
Réseaux sociaux
Les réseaux sociaux commencent à prendre énormément d’importance chez les préados parce qu’ils leur permettent de se brancher
sur leur univers et de s’affirmer vis-à-vis de leurs pairs. Parcourir les fils de leurs amis, donner des J’aime à leurs photos
préférées et publier des mèmes sont autant de façons pour les préados de passer du bon temps sur les médias sociaux. Mais dans
cet univers virtuel, les limites sociales et personnelles sont floues et il est alors plus facile de les transgresser, ce qui
crée des conditions propices au partage d’informations blessantes, inappropriées ou intimes. Les médias sociaux exposent aussi
les préados à un auditoire élargi, voire public, où leurs « amis » peuvent avoir une autre identité.
-
Lorsqu’on crée un profil, il y a parfois des champs obligatoires et d’autres où l’utilisateur est libre d’inscrire ce
qu’il veut. Dans la plupart des cas, il n’y a pas de limite à ce que l’on peut mettre dans son profil (renseignements
personnels, photos, vidéos, etc.).
-
Les préados acceptent parfois des demandes d’amitié de la part de personnes qu’ils n’ont jamais rencontrées en vrai. Des
adultes mal intentionnés peuvent rapidement sexualiser des conversations avec des préados.
-
Un préado peut se faire intimider ou suivre par ses pairs ou par d’autres utilisateurs sur les réseaux sociaux.
-
Du moment qu’un message est envoyé ou publié, on ne contrôle plus sa diffusion. Les renseignements personnels, les
photos et les vidéos peuvent facilement être capturés ou retransmis à autrui.
-
Familiarisez-vous avec les principaux réseaux sociaux auxquels votre préado participe. À quoi servent-ils? Comment
l’information est-elle partagée? Quels renseignements faut-il fournir pour ouvrir un compte? Les sites de médias sociaux
exigent souvent que leurs utilisateurs soient âgés d’au moins 13 ans.
-
Si vous permettez à votre préado d’utiliser un site de médias sociaux, aidez-le à créer son profil et ne remplissez que
les champs obligatoires; omettez les renseignements d’identification.
-
Suivez votre préado ou ajoutez-le comme ami; dites-lui que c’est une condition à respecter pour qu’il puisse utiliser le
service.
-
Voyez avec votre préado comment activer les contrôles et ajuster les paramètres de confidentialité de ses réseaux
sociaux pour restreindre l’auditoire de ses publications, photos et vidéos. Souvent, les applis sont réglées par défaut
sur « public ». En revanche, si le profil est « privé », l’accès aux publications ne sera permis
qu’aux utilisateurs approuvés, aux « amis » ou aux « abonnés ».
-
Prenez note des mots de passe de votre préado, de ses pseudonymes et des amis avec qui il communique sur Internet.
-
Expliquez à votre préado que vous exercerez un droit de regard sur ses activités en ligne et établissez ensemble des
règles entourant les médias sociaux (avec qui? sur quelles applis?).
-
Rappelez à votre préado qu’il ne faut jamais publier quelque chose qu’on ne veut pas voir sur Internet éternellement et
qu’on peut facilement perdre le contrôle des messages, photos et vidéos qu’on publie sur les médias sociaux.
-
Dites-lui de bien se comporter vis-à-vis des autres sur Internet et que l’intimidation est inacceptable autant dans la
vraie vie que dans l’espace numérique. Dites-lui de prévenir un adulte de confiance s’il est témoin d’actes
d’intimidation ou s’il est lui-même victime d’intimidation.
-
Rappelez à votre préado de ne jamais suivre des personnes qu’il ne connaît pas dans la vraie vie (même chose pour les
demandes d’amitié) et de vérifier auprès d’un adulte de confiance s’il reçoit une demande d’un inconnu.
-
Maintenez un climat propice au dialogue. Ne manquez pas de lui rappeler qu’il peut vous demander de l’aide en tout temps
sans craindre de s’exposer à des conséquences et faites-lui bien comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour demander
de l’aide.
Jeux en ligne
Quel que soit leur but (collectionner des chats, former un clan, etc.), les jeux en ligne offrent aux préados un loisir agréable
et un autre moyen de se rapprocher de leurs amis. Certains jeux en ligne se jouent sur console, d’autres sur une appli mobile
téléchargeable et d’autres encore se jouent directement sur les médias sociaux. Souvent, les jeux en ligne permettent aux
joueurs de clavarder et de jouer à plusieurs, exposant ainsi les préados à des gens qu’ils ne connaissent pas toujours.
-
Les jeux en ligne sont souvent dotés de fonctions de clavardage permettant aux utilisateurs de communiquer avec des
personnes qu’ils ne connaissent pas dans la vraie vie. Les préados peuvent facilement être exposés à des conversations
inappropriées dont il ne restera le plus souvent aucune trace.
-
Certaines applis de jeu utilisent les fonctions GPS de l’appareil et dévoilent la position de l’utilisateur aux autres
joueurs.
-
Les jeux offerts en téléchargement gratuit proposent parfois des achats intégrés (p. ex. munitions dans un jeu de
tir) qui peuvent faire grimper les coûts rapidement.
-
Examinez les jeux que votre préado veut télécharger ou auxquels il veut jouer. Offrent-ils des fonctions de clavardage?
Présentent-ils du contenu sexuellement explicite ou violent? Offrent-ils la possibilité de signaler des contenus ou des
comportements inappropriés?
-
Pour les consoles, mettez des contrôles parentaux et créez des mots de passe pour accéder aux fonctions de contrôle
parental. La plupart des consoles de jeux vidéo sont dotées de contrôles pour bloquer ou limiter l’accès à Internet.
-
Trouvez des jeux qui offrent la possibilité de bloquer des individus ou de déterminer qui peut jouer avec votre préado.
-
Prenez note des mots de passe de votre préado, de ses pseudonymes et des amis avec qui il joue et communique sur
Internet.
-
Expliquez à votre préado qu’il ne doit jamais aller à la rencontre de quelqu’un qu’il a connu dans un jeu sans être
accompagné d’un parent ou gardien.
-
Habituez votre préado à vous consulter avant de télécharger un nouveau jeu ou d’accepter une demande d’amitié ou une
invitation à jouer.
-
Dites à votre préado de ne donner son mot de passe à personne et de ne jamais entrer d’informations dans une fenêtre
publicitaire ou un site sur lequel il a été redirigé.
-
Expliquez-lui comment sortir d’une situation inconfortable dans un jeu si quelqu’un se met à lui tenir des propos
inappropriés (p. ex. couper la communication ou cesser de jouer avec la personne, la bloquer ou la signaler).
-
Faites bien comprendre à votre préado qu’il peut vous parler de toute situation troublante sur Internet sans avoir à
craindre de se voir interdire l’accès à Internet ou à ses jeux en ligne.
Sites de partage de vidéos
Les préados aiment publier leurs critiques de jeux vidéo ou faire des tutoriels avec leurs amis, et les sites de partage de
vidéos sont un bon endroit pour exprimer leur créativité. Ils aiment aussi parcourir les milliers de clips mis en ligne par
d’autres utilisateurs. Or, sur certains sites de partage de vidéos, les préados peuvent facilement regarder ou mettre en ligne
des vidéos inappropriées et s’exposer à des messages de harcèlement dans les zones de commentaires.
-
Souvent, les sites de partage de vidéos ne permettent pas de contrôler qui peut voir quoi.
-
Les préados peuvent dévoiler des renseignements personnels sans le vouloir. Certains détails d’une vidéo pourraient
permettre de découvrir où ils habitent, par exemple le nom de leur école en arrière-plan ou la mention de lieux connus.
-
Les zones de commentaires des vidéos mises en ligne exposent les utilisateurs à des propos harcelants ou inappropriés.
-
Examinez les conditions d’utilisation du site et sa politique de confidentialité. Les sites de partage de vidéos exigent
parfois que leurs utilisateurs soient âgés d’au moins 13 ans.
-
Voyez quelles informations votre préado diffuse dans ses vidéos et qui communique avec lui.
-
Vérifiez les vidéos favorites de votre préado et les canaux auxquels il est abonné. Cela vous donnera une idée de ce
qu’il regarde.
-
Voyez comment faire pour signaler des vidéos inappropriées sur le site.
-
Familiarisez-vous avec les zones de commentaires pour voir s’il est possible de désactiver les commentaires ou de les
approuver avant publication.
-
Discutez avec votre préado des informations qu’il ne devrait pas dévoiler dans ses vidéos.
-
Encouragez-le à protéger sa vie privée en utilisant les paramètres « Privée » ou « Non
répertoriée » pour leurs vidéos personnelles dans la mesure du possible.
-
Expliquez-lui ce que YouTubeMD entend par « règle grand-mère » dans sa politique de protection
des adolescents. « Souhaitez-vous que vos vidéos ou le contenu que vous postez puissent être visionnés par votre
grand-mère, votre patron, votre futur employeur, vos parents ou futurs beaux-parents? Si la réponse est non, il vaut
probablement mieux ne pas les poster. »
Protection des adolescents, Règles, sécurité et rapports. En ligne à
YouTube.ca
-
Dites-lui de cesser toute communication avec quelqu’un qui chercherait à le contraindre par la menace à produire ou à
publier une vidéo et de vous prévenir aussitôt. Il ne faut jamais obéir à de telles demandes.